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Quand est-il obligatoire de faire appel à un commissaire aux comptes ?

A leur création ou du fait de leur développement, certaines entités devront obligatoirement nommer un commissaire aux comptes qui sera notamment chargé de certifier ou non les comptes de l’entité.

Un commissaire aux comptes doit donc être nommé obligatoirement dès le franchissement de certains seuils ou du fait des caractéristiques de l’entité, mais il est également possible de nommer un commissaire aux comptes même si l’entreprise n’y est pas obligée.

Vous trouverez ici les principales obligations de nomination d’un commissaire aux comptes :

1. Désigner un commissaire aux comptes

Tout d’abord, il existe deux motifs qui peuvent engendrer la nomination d’un commissaire aux comptes :

Il est donc tout à fait possible de nommer un commissaire aux comptes, même si la loi n’impose pas sa nomination obligatoire. Lorsque l’entité nomme volontairement un commissaire aux comptes, ce dernier effectuera la même mission que celle des commissaires aux comptes désignés par obligation.

2. Le commissaire aux comptes dans les SA

Une société anonyme (SA) doit obligatoirement nommer un commissaire aux comptes dès sa constitution. Les sociétés européennes (SE) ont la même obligation.

3. Le commissaire aux comptes sans les SARL

La nomination d’un commissaire aux comptes dans une SARL est obligatoire lorsque l’entreprise dépasse, à la clôture de l’exercice, deux des trois seuils suivants :

4. Le commissaire aux comptes dans les SAS

Des seuils sont également prévus pour les SAS, mais ils sont moins importants que pour une SARL. La nomination d’un commissaire aux comptes dans une SAS est obligatoire lorsque l’entreprise dépasse, à la clôture de l’exercice, deux des trois seuils suivants :

De plus, si la SAS est contrôlée par une société ou contrôle une autre société, elle devra nommer un commissaire aux comptes. La notion de contrôle exposée ici comprend les situations suivantes :

5. Le commissaire aux comptes dans les associations

Les associations qui reçoivent des dons ouvrant droit à une déduction fiscale ou qui reçoivent des subventions publiques dont le montant excède 153 000 euros par an doivent obligatoirement nommer un commissaire aux comptes.

D’autres associations, du fait de leur activité, doivent obligatoirement nommer un commissaire aux comptes ; il s’agit notamment :

6. Le commissaire aux comptes dans les autres entités

Les sociétés en nom collectif (SNC) et les sociétés en commandite simple (SCS) ont les mêmes obligations de nomination d’un commissaire aux comptes que celles prévues pour les SARL.

La société en commandite par actions (SCA) a quant à elle les mêmes obligations que celles prévues pour les SA.

Au sujet des sociétés d’exercice libéral (SEL), tout dépendra de la forme retenue (SA, SCA, SAS ou SARL) ; il en sera de même pour les sociétés de coopératives.

7. Le co-commissariat

Enfin, certaines entités pourront être obligées de nommer non pas un commissaire aux comptes, mais deux commissaires aux comptes. Il s’agit des entreprises tenues de publier des comptes consolidés dont les seuils sont :

De plus, une entreprise, si elle le souhaite, peut être contrôlée par plusieurs commissaires aux comptes.