Que vous soyez dirigeant de droit ou de fait de votre entreprise, vous disposez dans le cadre de vos fonctions d’importantes prérogatives. C’est pourquoi, dans le cas où un préjudice aurait été subi par la société ou par des tiers, vous pouvez engager votre responsabilité personnelle, tant sur le plan civil que pénal. Vous vous exposez alors à des sanctions plus ou moins lourdes, allant du simple versement de dommages et intérêts à des peines d’emprisonnement.
La législation et le Code du commerce prévoient de nombreux cas dans lesquels votre responsabilité personnelle pourra être mise en cause. Parmi les motifs les plus fréquemment invoqués, on retrouve la violation des statuts, les infractions aux dispositions législatives et règlementaires, la faute de gestion ou encore l’abus de biens sociaux. Par votre qualité de dirigeant, vous répondez aussi des dommages causés par vos préposés et pouvez même, depuis 2002, être tenu pénalement responsable en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail d’un de vos salariés.